Quelque 35 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans les attaques nocturnes du régime d’Israël contre la bande de Gaza, alors que le régime d'occupation poursuit sa guerre génocidaire dans le territoire assiégé.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, ces frappes ont fait 35 morts et 109 blessés au cours des dernières 24 heures.
Le bilan des morts de la guerre génocidaire d’Israël sur le territoire assiégé dépasse désormais les 52 400. Celui des blessés avoisine les 118 014 depuis octobre 2023.
L’ONU met en garde contre l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un avertissement sévère concernant l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, dans un contexte de bombardements israéliens continus et d’un blocus qui confronte les civils à une famine généralisée.
« La situation est très difficile dans la bande de Gaza et nos stocks s’épuisent », a déclaré une porte-parole du PAM, ajoutant : « Nous pourrions assister à des décès dus à la malnutrition tant que les points de passage resteront fermés. »
Selon elle, environ 700 000 personnes reçoivent du repas chaque jour, mais les camions humanitaires de l’agence des Nations unies restent bloqués à la frontière, incapables d’entrer à cause de la fermeture continue des points de passage par Israël.
L’armée israélienne a repris ses frappes aériennes sur la bande de Gaza le 18 mars, faisant des centaines de morts et de blessés, brisant l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a interdit les livraisons d’aide à Gaza depuis mars, dans une mesure qui, selon lui, vise à faire pression sur le Hamas pour qu’il accepte une prolongation de la première étape de l’accord de cessez-le-feu qu’Israël a rompu.
Chaque jour, des milliers d’habitants de Gaza, dont de nombreux enfants, se rendent dans les cuisines collectives à la recherche de nourriture.
Le PAM a annoncé vendredi dernier qu’il avait envoyé ses dernières réserves de nourriture à diverses cuisines, car les stocks s’épuisent.